"Mange, prie, aime..."
"A trente et un an, Elizabeth possède tout ce qu'une femme peut souhaiter: un mari dévoué, une belle maison, une carrière prometteuse. Pourtant, elle est rongée par l'angoisse et le doute.
Un divorce, une dépression et une liaison désastreuse la laissent encore plus désemparée. Elle décide alors de tout plaquer pour partir seule à travers le monde!
En Italie, elle goûte aux délices de la Dolce Vita et prend les "douze kilos les plus heureux de sa vie"; en Inde, ashram et rigueur ascétique l'aident à discipliner son esprit et, en Indonésie, elle cherche à réconcilier son corps et son âme pour trouver cet équilibre qu'on appelle le bonheur...
Et qui n'a jamais rêvé de changer de vie?"
A la lecture de ce résumé, j'ai été très emballée! Chouette, un roman comme je les aime, me suis-je dit!...
Et bien, au final, je ne dirais pas ça, je dirais même, loin de là.
Je vais peut-être paraître très directe dans ma critique concernant ce bouquin mais je dois avouer que, plus j'avançais dans la lecture, plus la déception pointait le bout de son nez...
Ce livre, récit apparemment autobiographique, est divisée en 4 parties selon moi. Les deux premières m'ont pas mal plu et je m'y suis plongée avec plaisir. Dans la première partie, l'auteur nous raconte comment, à 31 ans, du jour au lendemain, elle en est venue à se rendre compte que sa vie ne lui convenait pas et comment cette prise de conscience l'a amenée à changer radicalement de vie. J'avoue qu'à certains passages du livre, dans cette partie, je me suis un peu reconnue dans le personnage principal... Mais en même temps, comme le dit le résumé du livre, qui n'a jamais rêvé de changer de vie?
La seconde partie nous raconte le voyage de l'héroïne en Italie, sa découverte de la culture italienne, du plaisir de la bonne nourriture, mais aussi de la liberté, de pouvoir aller où elle le désire, quand elle le désire... Je la sentais reprendre goût à la vie progressivement et j'avoue que je commençais vraiment à m'attacher à ce personnage. Je voulais découvrir la suite de ses aventures...
Et c'est dans la 3ème partie que j'ai perdu tout intérêt pour le livre... Elizabeth se retrouve en Inde et se plonge dans les principes du yoga. Jusque là, rien de bien dramatique me direz-vous. Oui mais voilà, l'auteur veut absolument nous expliquer tous les détails des principes du Yoga... Au point qu'elle finit par s'y perdre (et par me perdre également...) et qu'on finit par ne plus comprendre quels sont les liens entre tous ces dieux et tous ces principes et la quête de l'héroïne... Enfin, si, on peut comprendre les liens mais, selon moi, il est totalement inutile et superflu d'aller jusqu'aux détails les plus pointilleux. Je pense que le lecteur (ou en tout cas moi puisque ça n'engage que mon point de vue) peut très bien comprendre ce qu'Elizabeth cherche dans son voyage en Inde sans aller se perdre dans toute cette litanie longue d'une bonne centaine de pages... Ca m'a tellement découragée dans la poursuite du livre qu'après plusieurs essais, je suis allée directement à la quatrième partie du livre, en passant plus ou moins 60 pages d'un coup...
Arrive alors la quatrième partie qui nous raconte l'épopée d'Elizabeth en Indonésie et de sa rencontre avec un sorcier... Mouais... Mouais... Je ressens alors une grande lassitude, comme si tout l'intérêt du livre s'était envolé pendant la 3ème partie. Mais je m'efforce tout de même d'en continuer la lecture car je suis comme ça, je déteste abandonner la lecture d'un livre que j'ai commencé, même si je n'accroche pas plus que ça au bouquin. Mais là, vraiment, j'en arrive à un point où je ressens cette lecture comme un poids et je n'éprouve alors plus aucun plaisir à m'y plonger.
Je me décide alors à faire quelque chose que je ne fais que très rarement, j'abandonne cette lecture avant la fin... Avec une très grande déception au final, comme vous l'aurez compris...
Donc, très franchement, si je devais noter ce livre, la cote ne serait pas très haute...
Je sais que les goûts et les couleurs ne se discutent pas. Mais selon mon point de vue, je vous déconseille vivement ce livre...
Dommage, ça avait pourtant bien commencé...